Roches dures

Faits et chiffres de l'Office fédéral de topographie swisstopo concernant les besoins et l'état de l'approvisionnement

Les granulats issus de roches dures jouent un rôle central dans la construction et l’entretien des voies de communication nationales et cantonales. Le calcaire siliceux et le grès du flysch – les deux roches dures les plus utilisées pour la production de ballast ferroviaire et de gravillons routiers – sont certes présents en abondance en Suisse, mais la sécurisation des sites d’extraction en termes d’aménagement du territoire fait toutefois face à plusieurs défis.

En collaboration avec l'Office fédéral de l'environnement et divers autres acteurs, l'Office fédéral de topographie swisstopo a élaboré en 2021 un rapport sur les roches dures et la production nationale de granulats issus de ces roches. Le rapport vise à fournir une base pour l'évaluation de l’état de l'approvisionnement de la Suisse.
Le document complet est disponible en format PDF.

Parties impliquées

Depuis la publication du rapport 2021, les chiffres clés sont collectés annuellement et publiés sur cette page web.

Rapport Roches dures 2021

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Granulats durs pour une infrastructure de transport performante

Avec l’augmentation du trafic prévue en Suisse, tant sur le réseau ferroviaire que routier, la charge sur l’infrastructure de transport est appelée à s’accroître ces prochaines décennies. Pour contrer l’usure trop rapide de ces infrastructures, il convient d’utiliser des matériaux de construction performants capables de supporter les charges du trafic sur le long terme. Grâce à leurs propriétés exceptionnelles, les granulats issus de roches dures sont utilisés dans le revêtement des autoroutes et des routes cantonales et dans la superstructure des voies ferrées, en particulier comme ballast ferroviaire. 
L’importance que ces granulats revêtent pour la construction ainsi que la maintenance du réseau routier et ferroviaire national est par ailleurs inscrite dans le Plan sectoriel des transports « Mobilité et territoire 2050 ».

De l’extraction au produit (Panel)

De l’extraction au produit

De l’extraction au produit

À l’heure actuelle en Suisse les roches dures sont extraites à ciel ouvert. Des sites d’extraction en souterrain sont en phase de développement. La roche extraite est broyée en plusieurs étapes de concassage, puis criblée et stockée en différentes fractions selon sa granulométrie. Pour un volume de roche extraite donné on peut produire aujourd’hui environ un tiers de ballast ferroviaire, un tiers de gravillons durs et un tiers de fractions granulométriques de taille moindre. En règle générale, les entreprises cherchent à maximiser la production de ballast ferroviaire.

Domaines d’application (Panel)

Domaines d’application

Domaines d’application

Le ballast ferroviaire est un composant clé de la superstructure des voies ferrées. Il stabilise le corps de la voie en transmettant dans le sous-sol les charges dynamiques du trafic ferroviaire. C’est pourquoi seuls des granulats extrêmement durs et anguleux – susceptibles de s’imbriquer – sont utilisés.

Les routes qui sont soumises à une forte charge de trafic, comme par exemples les autoroutes, nécessitent une superstructure capable de supporter des charges importantes. De plus, il est essentiel que le mélange bitumineux qui forme la chaussée soit particulièrement résistant à l’effet de polissage par les pneus des véhicules. Cette couche de roulement, d’une épaisseur de l’ordre de trois centimètres, doit être confectionnée avec des gravillons anguleux issus de roches dures.

En raison des sollicitations causées par le trafic, les routes et les voies ferrées se dégradent avec le temps et doivent être renouvelées régulièrement.

Consommation et besoins futurs en ballast ferroviaire (Panel)

Consommation et besoins futurs en ballast ferroviaire

Consommation et besoins futurs en ballast ferroviaire

La demande en ballast ferroviaire est aujourd’hui le paramètre déterminant pour l’extraction et le traitement des roches dures. Dans la pratique, le ballast est subdivisé selon la norme en deux classes de qualité, le ballast de classe I répondant à des exigences plus élevées en matière de résistance à la fragmentation et à l'abrasion par rapport au ballast de classe II. L’analyse de la consommation passée et des besoins futurs présentée ici se concentre sur le ballast ferroviaire de classe I.


Pour le Rapport sur les roches dures 2021, une modélisation a été réalisée afin d'estimer les besoins futurs jusqu’en 2035. À l’exception d’une réduction temporaire dans les années 2022‒2024 (principalement en raison des restrictions du COVID), la Suisse aura besoin de près de 1,2 million de tonnes de ballast par an. En admettant que la quantité de ballast recyclé sur les chantiers d’assainissement reste la même, autour de 30% de la demande totale, il faudra alors environ 780’000 tonnes de ballast ferroviaire par an, qui devront être obtenues à partir de sources primaires.


En 2022, environ 640'000 tonnes de ballast ferroviaire issues du traitement de roches primaires ont été consommées en Suisse. Les fluctuations de la consommation annuelle de ballast s’expliquent en grande partie par les différentes étapes d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire mais aussi par les effets de la crise du COVID sur le secteur de la construction. Jusqu’à présent, la consommation effective correspond bien aux besoins prévus. 


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Remarque concernant le graphique
Entre 2014 et 2015, les données sont erronées et ne sont donc pas présentées ici.

Sites d’extraction (Panel)

Sites d’extraction

Sites d’extraction

La production suisse de ballast ferroviaire de Classe I ainsi que d'autres granulats durs de haute qualité est aujourd'hui assurée par huit sites situés le long de la bordure nord de l’arc alpin.

Eléments de contrôle de la liste des tableaux

De l’extraction au produit (Panel)

De l’extraction au produit

De l’extraction au produit

À l’heure actuelle en Suisse les roches dures sont extraites à ciel ouvert. Des sites d’extraction en souterrain sont en phase de développement. La roche extraite est broyée en plusieurs étapes de concassage, puis criblée et stockée en différentes fractions selon sa granulométrie. Pour un volume de roche extraite donné on peut produire aujourd’hui environ un tiers de ballast ferroviaire, un tiers de gravillons durs et un tiers de fractions granulométriques de taille moindre. En règle générale, les entreprises cherchent à maximiser la production de ballast ferroviaire.

Domaines d’application (Panel)

Domaines d’application

Domaines d’application

Le ballast ferroviaire est un composant clé de la superstructure des voies ferrées. Il stabilise le corps de la voie en transmettant dans le sous-sol les charges dynamiques du trafic ferroviaire. C’est pourquoi seuls des granulats extrêmement durs et anguleux – susceptibles de s’imbriquer – sont utilisés.

Les routes qui sont soumises à une forte charge de trafic, comme par exemples les autoroutes, nécessitent une superstructure capable de supporter des charges importantes. De plus, il est essentiel que le mélange bitumineux qui forme la chaussée soit particulièrement résistant à l’effet de polissage par les pneus des véhicules. Cette couche de roulement, d’une épaisseur de l’ordre de trois centimètres, doit être confectionnée avec des gravillons anguleux issus de roches dures.

En raison des sollicitations causées par le trafic, les routes et les voies ferrées se dégradent avec le temps et doivent être renouvelées régulièrement.

Consommation et besoins futurs en ballast ferroviaire (Panel)

Consommation et besoins futurs en ballast ferroviaire

Consommation et besoins futurs en ballast ferroviaire

La demande en ballast ferroviaire est aujourd’hui le paramètre déterminant pour l’extraction et le traitement des roches dures. Dans la pratique, le ballast est subdivisé selon la norme en deux classes de qualité, le ballast de classe I répondant à des exigences plus élevées en matière de résistance à la fragmentation et à l'abrasion par rapport au ballast de classe II. L’analyse de la consommation passée et des besoins futurs présentée ici se concentre sur le ballast ferroviaire de classe I.


Pour le Rapport sur les roches dures 2021, une modélisation a été réalisée afin d'estimer les besoins futurs jusqu’en 2035. À l’exception d’une réduction temporaire dans les années 2022‒2024 (principalement en raison des restrictions du COVID), la Suisse aura besoin de près de 1,2 million de tonnes de ballast par an. En admettant que la quantité de ballast recyclé sur les chantiers d’assainissement reste la même, autour de 30% de la demande totale, il faudra alors environ 780’000 tonnes de ballast ferroviaire par an, qui devront être obtenues à partir de sources primaires.


En 2022, environ 640'000 tonnes de ballast ferroviaire issues du traitement de roches primaires ont été consommées en Suisse. Les fluctuations de la consommation annuelle de ballast s’expliquent en grande partie par les différentes étapes d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire mais aussi par les effets de la crise du COVID sur le secteur de la construction. Jusqu’à présent, la consommation effective correspond bien aux besoins prévus. 


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Remarque concernant le graphique
Entre 2014 et 2015, les données sont erronées et ne sont donc pas présentées ici.

Sites d’extraction (Panel)

Sites d’extraction

Sites d’extraction

La production suisse de ballast ferroviaire de Classe I ainsi que d'autres granulats durs de haute qualité est aujourd'hui assurée par huit sites situés le long de la bordure nord de l’arc alpin.

Importations et exportations

Ces dernières cinq années, l'industrie suisse de roches dures a couvert environ 75% de la consommation nationale de ballast. Les quelques 25% restants ont été importés. La consommation de gravillons durs a été couverte à 96% par la production indigène. Les exportations de granulats dur n'ont pas eu lieu.


Les voies de transport et les coûts de transport sont des facteurs importants pour l'importation et l'exportation de roches dures. Des distances de transport courtes sont à privilégier, tant du point de vue économique qu'écologique.

Importations et exportations (Panel)

Importations et exportations

Depuis 2016, les importations de ballast ferroviaire se situent entre 150'000 et 230'000 tonnes et celles de gravillons durs entre 22'000 et 44'000 tonnes.


En 2022, 210'000 tonnes de ballast ont été importées (environ 34% de la consommation nationale) et 27'000 tonnes pour les gravillons durs (environ 4% de la consommation nationale). L'exportation de granulats durs n'a toujours pas eu lieu en 2022.


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Remarques concernant les données

Comme l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF) ne suit pas explicitement les importations et les exportations de granulats durs, ces quantités ont parfois dû être extrapolées (en particulier avant 2011). Une série temporelle complète et précise de ces données n'est donc pas disponible. 
Entre 2014 et 2015, les données de base sont inconsistentes et ne sont donc pas présentées ici.

Partenaires commerciaux (Panel)

Partenaires commerciaux

Comme les distances de transport pour l'importation et l'exportation de roches dures doivent être aussi courtes que possible, les pays limitrophes entrent en premier lieu en ligne de compte comme partenaires commerciaux de la Suisse, en particulier l'Allemagne et la France.


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Remarques concernant les données
La catégorie "autres" inclut les quantités qui ont été importées (ou exportées) ailleurs que dans les pays indiqués, ou les quantitòs qui n'ont pas pu être classées à cause du manque d'information depuis les traders respectifs ou à cause d’incohérences dans les données.
Entre 2014 et 2015, les données sont erronées et ne sont donc pas présentées ici.

Eléments de contrôle de la liste des tableaux

Importations et exportations (Panel)

Importations et exportations

Depuis 2016, les importations de ballast ferroviaire se situent entre 150'000 et 230'000 tonnes et celles de gravillons durs entre 22'000 et 44'000 tonnes.


En 2022, 210'000 tonnes de ballast ont été importées (environ 34% de la consommation nationale) et 27'000 tonnes pour les gravillons durs (environ 4% de la consommation nationale). L'exportation de granulats durs n'a toujours pas eu lieu en 2022.


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Remarques concernant les données

Comme l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF) ne suit pas explicitement les importations et les exportations de granulats durs, ces quantités ont parfois dû être extrapolées (en particulier avant 2011). Une série temporelle complète et précise de ces données n'est donc pas disponible. 
Entre 2014 et 2015, les données de base sont inconsistentes et ne sont donc pas présentées ici.

Partenaires commerciaux (Panel)

Partenaires commerciaux

Comme les distances de transport pour l'importation et l'exportation de roches dures doivent être aussi courtes que possible, les pays limitrophes entrent en premier lieu en ligne de compte comme partenaires commerciaux de la Suisse, en particulier l'Allemagne et la France.


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Remarques concernant les données
La catégorie "autres" inclut les quantités qui ont été importées (ou exportées) ailleurs que dans les pays indiqués, ou les quantitòs qui n'ont pas pu être classées à cause du manque d'information depuis les traders respectifs ou à cause d’incohérences dans les données.
Entre 2014 et 2015, les données sont erronées et ne sont donc pas présentées ici.

Pas tous les gisements sont exploitables

La forte demande en ballast ferroviaire et en gravillons durs nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’infrastructures nationale de transports confère un intérêt public à la garantie de l’approvisionnement de la Suisse en granulats durs.
Les gisements de matières premières ne sont pas tous accessibles et exploitables sur le plan économique et technique. L’exploitation minière exerce une pression sur l'environnement, le paysage et la population, pouvant donc engendrer des conflits d’intérêts entre protection et utilisation des ressources correspondantes. Il est souvent inévitable que de tels intérêts se superposent.

Gisements de roches dures (Panel)

Gisements de roches dures

Gisements de roches dures

Du point de vue géologique, la Suisse dispose sur son territoire de grands gisements de roches dures. Le calcaire siliceux et le grès du flysch – les deux roches les plus utilisées pour la production de ballast ferroviaire et de gravillons routiers – se trouvent surtout dans les Alpes septentrionales, entre le lac Léman et le lac de Constance ainsi que dans le sud du Tessin.

Conflits d’intérêts territoriaux (Panel)

Conflits d’intérêts territoriaux

Conflits d’intérêts territoriaux

Les sites d'extraction des matières premières existants ou potentiels se trouvent souvent en conflit avec d'autres intérêts. Dans le cas de l'exploitation de roches dures, ainsi qu'à leur accès, les activités extractives entrent en particulier en conflit avec les zones de protection de la nature et du paysage, la protection contre le bruit, la forêt, la protection de l’air, les infrastructures de transport, la population ainsi que les intérêts économiques locaux ou régionaux tels que le tourisme.


Cette carte montre une sélection de zones de protection du paysage au niveau national (en vert) superposée aux gisements de roches dures (en rouge).

Eléments de contrôle de la liste des tableaux

Gisements de roches dures (Panel)

Gisements de roches dures

Gisements de roches dures

Du point de vue géologique, la Suisse dispose sur son territoire de grands gisements de roches dures. Le calcaire siliceux et le grès du flysch – les deux roches les plus utilisées pour la production de ballast ferroviaire et de gravillons routiers – se trouvent surtout dans les Alpes septentrionales, entre le lac Léman et le lac de Constance ainsi que dans le sud du Tessin.

Conflits d’intérêts territoriaux (Panel)

Conflits d’intérêts territoriaux

Conflits d’intérêts territoriaux

Les sites d'extraction des matières premières existants ou potentiels se trouvent souvent en conflit avec d'autres intérêts. Dans le cas de l'exploitation de roches dures, ainsi qu'à leur accès, les activités extractives entrent en particulier en conflit avec les zones de protection de la nature et du paysage, la protection contre le bruit, la forêt, la protection de l’air, les infrastructures de transport, la population ainsi que les intérêts économiques locaux ou régionaux tels que le tourisme.


Cette carte montre une sélection de zones de protection du paysage au niveau national (en vert) superposée aux gisements de roches dures (en rouge).

Approches pour une gestion durable des ressources

Avec le but de ménager les ressources naturelles de manière durable et notamment d’atténuer les impacts négatifs de l’exploitation sur la nature, le paysage et la population locale, des approches directes et indirectes sont actuellement envisagées en Suisse de même qu’au niveau international :


(a) optimisation des flux de matières le long de toute la chaîne de traitement et de livraison, tout en développant davantage le recyclage.


(b) déplacement des activités minières en souterrain.


Aussi bien l'industrie que les offices fédéraux et les cantons travaillent intensément à la mise en œuvre de ces deux approches.

Exploitation en souterrain ? (Panel)

Exploitation en souterrain ?

Exploitation en souterrain ?

Pour limiter au maximum les atteintes au paysage et d’autres conflits d’intérêts, le déplacement des activités minières dans le domaine souterrain est pris en considération. Cette approche pose toutefois de multiples nouveaux défis, autant techniques que liés aux coûts d'aménagement et d’exploitation plus élevés par rapport à l’extraction à ciel ouvert. La Suisse ne dispose actuellement que de peu d’expérience dans ce domaine. À l'heure actuelle, deux projets d'extraction souterraine sont actuellement en cours de planification et ils pourront apporter des réponses aux incertitudes concernant la faisabilité technique et économique de ce procédé.

Optimisations des processus et recyclage (Panel)

Optimisations des processus et recyclage

Optimisations des processus et recyclage

Les hautes exigences de qualité qui doivent être remplies pour la construction ferroviaire et routière, de même que les difficultés d’accès aux gisements de roches dures, imputables aux divers conflits entre la protection et l’utilisation du sous-sol, rendent les roches dures rares et précieuses. C'est pourquoi il est judicieux de ménager autant que possible ces matières premières pour les générations futures. À cet effet, le ballast ferroviaire retiré lors de l’assainissement des voies ferrées est actuellement traité sur les chantiers mêmes et valorisé sur place. Un renforcement du potentiel de recyclage ainsi que l’optimisation d’autres processus sont en cours de développement.

Eléments de contrôle de la liste des tableaux

Exploitation en souterrain ? (Panel)

Exploitation en souterrain ?

Exploitation en souterrain ?

Pour limiter au maximum les atteintes au paysage et d’autres conflits d’intérêts, le déplacement des activités minières dans le domaine souterrain est pris en considération. Cette approche pose toutefois de multiples nouveaux défis, autant techniques que liés aux coûts d'aménagement et d’exploitation plus élevés par rapport à l’extraction à ciel ouvert. La Suisse ne dispose actuellement que de peu d’expérience dans ce domaine. À l'heure actuelle, deux projets d'extraction souterraine sont actuellement en cours de planification et ils pourront apporter des réponses aux incertitudes concernant la faisabilité technique et économique de ce procédé.

Optimisations des processus et recyclage (Panel)

Optimisations des processus et recyclage

Optimisations des processus et recyclage

Les hautes exigences de qualité qui doivent être remplies pour la construction ferroviaire et routière, de même que les difficultés d’accès aux gisements de roches dures, imputables aux divers conflits entre la protection et l’utilisation du sous-sol, rendent les roches dures rares et précieuses. C'est pourquoi il est judicieux de ménager autant que possible ces matières premières pour les générations futures. À cet effet, le ballast ferroviaire retiré lors de l’assainissement des voies ferrées est actuellement traité sur les chantiers mêmes et valorisé sur place. Un renforcement du potentiel de recyclage ainsi que l’optimisation d’autres processus sont en cours de développement.

Situation de l'approvisionnement national

Les matières premières minérales ne sont pas considérées comme des ressources renouvelables et les gisements de qualité sont limités dans l'espace. Le délai pour obtenir une autorisation d’extraction, de l’établissement du plan directeur au début de l’exploitation minière, peut atteindre dix à quinze ans. Il en résulte la nécessité d'une planification proactive et à long terme. Un suivi des activités d'extraction et des projets en cours contribue à identifier à temps des pénuries éventuelles dans l'approvisionnement national en matières premières minérales.

Besoins futurs en ballast (Panel)

Besoins futurs en ballast

La consommation de ballast ferroviaire a diminué entre 2020 et 2022 en raison de l'impact des restrictions COVID sur le secteur de la construction ferroviaire.
Selon les prévisions, les besoins pourront se situer à partir de 2025 à un niveau similaire à celui d'avant les restrictions. Si la part de recyclage sur chantier restera inchangée, il faudra extraire chaque année environ 780’000 tonnes de ballast ferroviaire à partir de gisements primaires.

Production assurée (Panel)

Production assurée

En tenant compte des permis d'extraction en vigueur (état fin 2023) et du taux de production des sites en Suisse (état fin 2022), l'industrie de granulats durs a été en mesure de couvrir jusqu'à 67% de la demande nationale de ballast ferroviaire en 2022. La diminution de la production par rapport à 2020 et 2021 s'explique par les conséquences des restrictions COVID et par diverses difficultés techniques concernant quelques sites d'extraction.


Faute d’autorisation des projets d’extension de carrières, ou de nouveau sites, et à condition que la part du recyclage demeure constante, les importations de ballast resteront nécessaires dans l'avenir proche pour couvrir entièrement la demande nationale.


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Remarques concernant le graphique et les données
Les colonnes en vert foncé indiquent les quantités de ballast (Classe I) effectivement produites en Suisse pour l'année précédente, tandis que les quantités prévues dans le futur sont représentées par les colonnes en vert clair. Ces dernières tiennent compte des conditions des permis d'extraction en vigueur (production assurée).
Les données 2023 sont provisoires et seront mises à jour dès que la statistique de production de l'industrie sera disponible.
La ligne noire montre la consommation (ligne continue) et les besoins prévus (ligne traitillée) en ballast ferroviaire issu de sources primaires.

Production non encore assurée (Panel)

Production non encore assurée

Certains projets d’exploitation minière se trouvent actuellement en cours d'autorisation au niveau cantonal et/ou municipal. Si ces projets sont autorisés à court ou moyen terme, les besoins nationaux en ballast ferroviaire pourraient être assurés à plus de 83% par la production de l'industrie suisse pour les dix prochaines années. Pour couvrir l'ensemble des besoins en ballast, il serait nécessaire d'autoriser des nouveaux sites de production performants. Quelques projets dans ce sens sont en cours de planification.


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Remarques concernant le graphique et les données
Les colonnes en vert foncé indiquent les quantités de ballast (Classe I) effectivement produites en Suisse pour l'année précédente, tandis que les quantités prévues dans le futur sont représentées par les colonnes en vert clair. Ces dernières tiennent en compte les conditions des permis d'extraction en vigueur (production assurée).
Les colonnes en orange indiquent le cas où tous les projets d'extraction classés en coordination réglée dans les plans directeurs seraient autorisés. Comme ces quantités ne sont pas encore autorisées pour l'extraction, cette production n'est actuellement pas assurée.
Les quantités pour 2023 sont provisoires et seront mises à jour dès que la statistique de production de l'industrie sera disponible.
La ligne noire montre la consommation (ligne continue) et les besoins prévus (ligne traitillée) en ballast ferroviaire issu de sources primaires.

Eléments de contrôle de la liste des tableaux

Besoins futurs en ballast (Panel)

Besoins futurs en ballast

La consommation de ballast ferroviaire a diminué entre 2020 et 2022 en raison de l'impact des restrictions COVID sur le secteur de la construction ferroviaire.
Selon les prévisions, les besoins pourront se situer à partir de 2025 à un niveau similaire à celui d'avant les restrictions. Si la part de recyclage sur chantier restera inchangée, il faudra extraire chaque année environ 780’000 tonnes de ballast ferroviaire à partir de gisements primaires.

Production assurée (Panel)

Production assurée

En tenant compte des permis d'extraction en vigueur (état fin 2023) et du taux de production des sites en Suisse (état fin 2022), l'industrie de granulats durs a été en mesure de couvrir jusqu'à 67% de la demande nationale de ballast ferroviaire en 2022. La diminution de la production par rapport à 2020 et 2021 s'explique par les conséquences des restrictions COVID et par diverses difficultés techniques concernant quelques sites d'extraction.


Faute d’autorisation des projets d’extension de carrières, ou de nouveau sites, et à condition que la part du recyclage demeure constante, les importations de ballast resteront nécessaires dans l'avenir proche pour couvrir entièrement la demande nationale.


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Remarques concernant le graphique et les données
Les colonnes en vert foncé indiquent les quantités de ballast (Classe I) effectivement produites en Suisse pour l'année précédente, tandis que les quantités prévues dans le futur sont représentées par les colonnes en vert clair. Ces dernières tiennent compte des conditions des permis d'extraction en vigueur (production assurée).
Les données 2023 sont provisoires et seront mises à jour dès que la statistique de production de l'industrie sera disponible.
La ligne noire montre la consommation (ligne continue) et les besoins prévus (ligne traitillée) en ballast ferroviaire issu de sources primaires.

Production non encore assurée (Panel)

Production non encore assurée

Certains projets d’exploitation minière se trouvent actuellement en cours d'autorisation au niveau cantonal et/ou municipal. Si ces projets sont autorisés à court ou moyen terme, les besoins nationaux en ballast ferroviaire pourraient être assurés à plus de 83% par la production de l'industrie suisse pour les dix prochaines années. Pour couvrir l'ensemble des besoins en ballast, il serait nécessaire d'autoriser des nouveaux sites de production performants. Quelques projets dans ce sens sont en cours de planification.


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Remarques concernant le graphique et les données
Les colonnes en vert foncé indiquent les quantités de ballast (Classe I) effectivement produites en Suisse pour l'année précédente, tandis que les quantités prévues dans le futur sont représentées par les colonnes en vert clair. Ces dernières tiennent en compte les conditions des permis d'extraction en vigueur (production assurée).
Les colonnes en orange indiquent le cas où tous les projets d'extraction classés en coordination réglée dans les plans directeurs seraient autorisés. Comme ces quantités ne sont pas encore autorisées pour l'extraction, cette production n'est actuellement pas assurée.
Les quantités pour 2023 sont provisoires et seront mises à jour dès que la statistique de production de l'industrie sera disponible.
La ligne noire montre la consommation (ligne continue) et les besoins prévus (ligne traitillée) en ballast ferroviaire issu de sources primaires.

Il faut une coopération proactive entre tous les acteurs et un renforcement de l'économie circulaire

La résolution des conflits d'intérêts concernant l’utilisation du sous-sol est une tâche relevant de l'aménagement du territoire dans les cantons et les communes. Comme les gisements ne connaissent pas de frontières cantonales, il est judicieux de considérer l’emplacement de ces derniers dans une optique nationale. Pour ce faire, une connaissance détaillée de ces gisements ainsi qu’un dialogue régulier entre les différentes instances impliquées sont nécessaires. 
Le Service géologique national de swisstopo, en collaboration avec les cantons et les milieux de la recherche et de l'industrie, élabore une vue d'ensemble des gisements importants de matières premières (notamment aussi, les roches dures), qui peut à son tour servir de base de planification pour les autorités et l’industrie.

Si la Suisse entend assurer à long terme l’approvisionnement en granulats durs par des sources indigènes, comme le prévoit le Plan sectoriel des transports « Mobilité et territoire 2050 », il faudra pouvoir obtenir à temps les autorisations nécessaires pour les projets d’extension des sites existants et, à long terme, le placement en coordination réglée d’autres sites dans les plans directeurs cantonaux.

Afin de ménager les ressources de roches dures primaires, le groupe de suivi du rapport 2021 estime en outre judicieux de développer davantage le recyclage du ballast ferroviaire et des gravillons durs et d’utiliser les granulats de meilleure qualité prioritairement pour des tronçons sujets à de hautes charges de trafic.

Sources des données

La production nationale de granulats durs est compilée à partir de la statistique annuelle de l'Association suisse des carrières de roches dures (VSH) et complétée avec les informations obtenues auprès des sites de production affiliés. La demande en ballast ferroviaire se base en grande partie sur la statistique des achats des CFF. Des données complètes sur la consommation des chemins de fer privés n'est pas disponible. 
Comme l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF) ne suit pas explicitement l'importation et l'exportation des granulats durs, ces quantités ont été extrapolées à partir des données disponibles de la VSH et des CFF en tant que principal acheteur.
Les réserves et les ressources de matières premières sont obtenues par swisstopo directement auprès des entreprises et des cantons d'implantation et ensuite agrégées.